Une équipe allemande de chercheurs a identifié un anticorps particulièrement puissant capable de neutraliser une grande diversité de souches du VIH-1, ouvrant de nouvelles perspectives pour la prévention et le traitement de l’infection.
La leptospirose demeure l’une des zoonoses les plus sous-diagnostiquées au monde, malgré une incidence annuelle estimée à plus d’un million de cas et 60 000 décès. Sa présentation clinique polymorphe, sa confusion fréquente avec d’autres fièvres tropicales et les limites des outils diagnostiques classiques contribuent à une sous-estimation massive de son fardeau. Une étude récente apporte cependant une possible avancée grâce à un diagnostic sérologique ultra-précoce basé sur la détection d’anticorps dirigés contre une famille récemment décrite de toxines secrétées par Leptospira, les virulence-modifying proteins (VMP).
À l’occasion de la publication du livre blanc «Battant·es», Elodie Aïna, directrice de Vers Paris sans sida, et Christophe Martet, président de l’association, et reviennent sur les succès de la lutte contre le VIH en Île-de-France et dessinent les contours des défis à venir.
Très attendues, les premières informations de l’enquête VESPA 3 menée sur le terrain hospitalier en 2023 ont été présentées par Bruno Spire (SESSTIM, Marseille) à l’occasion du congrès 2025 de la SFLS.
L’utilisation de la bactérie intracellulaire Wolbachia est l’une des formes de lutte biologique utilisée contre certains virus comme la dengue. Elle est naturellement présente chez certains insectes et empêche les arbovirus de se multiplier dans l’organisme des moustiques. Contrairement à Ae. albopictus, Ae. aegypti, principal vecteur des arboviroses, est naturellement dépourvu de la bactérie Wolbachia. La transfection de wMelPop issus de la mouche drosophile chez Ae. aegypti conduit à une diminution des densités de populations par une stérilité produite lors de l’accouplement d’une femelle et d’un mâle infectés par des souches de Wolbachia différentes, la diminution de la compétence vectorielle pour différents arbovirus et la réduction de la durée de vie du moustique.